mercredi 30 mars 2016

REFUGIE-E-S SYRIEN-NE-S ET QUESTIONNEMENTS SUR "L'URGENCE SOCIALE"

Table ronde à l'université Jean Jaurès 

1 avril 2016 à 10h Salle RU113


Toulouse Syrie Solidarité participe à la table ronde organisée par les étudiant-e-s du Master Médiation, Intervention Sociale, Solidarités, à l'université Toulouse Jean-Jaurès le 1 avril 2016, salle RU113,  sur le thème :

REFUGIE-E-S SYRIEN-NE-S ET QUESTIONNEMENTS SUR "L'URGENCE SOCIALE"
Avec la présence de :
Rawa-Marie Pichetto et Samir Arabi du Collectif Toulouse Syrie Solidarité
Julie Sorin et Pascal Fabre de la Cimade,
Mickael Hamon du Réseau APESAR


D'autres détails sur ce lien :
https://www.facebook.com/events/179256315790281/

L'entrée est ouverte à tous.

mercredi 23 mars 2016


Les gens ne sont pas des marchandises qu'on déplace au gré des vents. Solidarité à Toulouse et ailleurs avec les réfugiés syriens et ceux d'autres nationalités

A l'initiative de quelques bénévoles du réseau APESAR, une pétition en ligne a été lancée ce weekend contre l'expulsion de familles syriennes de leurs logements à Toulouse.
Le réseau APESAR (Approche Pluridisciplinaire Ethnopsychologique des Solliciteurs d'Asile, Réfugiés et migrants) coordonne depuis quelques mois un projet d'accueil et accompagnement des réfugiés syriens à Toulouse dans le quartier des Izards.
L'objectif de cette initiative contre l'expulsion, lancée en urgence, est de déposer cette pétition avec un maximum de signatures mardi prochain 29 mars à la préfecture à Toulouse, car l'expulsion est censée se faire d'ici la fin du mois!
Pour faire décoller la pétition et compte tenu du peu de temps jusqu'au dépôt, pourriez-vous prendre 1 minute pour la signer, et pour faire circuler l'information?
Voici le lien vers la pétition, et vous aurez aussi les infos sur le contexte sur cette page:
https://www.change.org/p/monsieur-le-préfet-de-la-haute-garonne-non-à-l-expulsion-de-familles-syriennes-de-leurs-logements-à-toulouse
Vous remerciant pour votre soutien et votre solidarité.

Des bénévoles autour de l'APESAR

vendredi 4 mars 2016

ÉVÉNEMENT TOULOUSE SYRIE SOLIDARITÉ 

29 MARS 2016 

 

Rencontre avec deux journalistes syriens d'Alep 
Reem Fadel & Louai Abo Aljoud 
Espace Duranti - Salle Osète - 19h 

 

 

Dans le cadre du projet Porter la voix des journalistes d'Alep, initié et porté par le Collectif des Amis d’Alep, Toulouse Syrie Solidarité en partenariat avec les associations : La Compagnie Ici, là-bas et Ailleurs et Karavan, organise une rencontre avec deux journalistes d'Alep : Reem Fadel et Louai Abo Aljoud.
Tous les détails sur le projet ici : https://www.facebook.com/events/202959183390376/
  

Louai Abo Aljoud
: directeur de l'Agence de presse Pro-Media.
En 2011, alors étudiant en biologie à la faculté de médecine d'Alep, il participe aux premières manifestations où il prend des photos et se fait arrêter. Il passe deux semaines dans les prisons du régime de Damas où il subit la torture.
A l’été 2012, il filme la prise d'Alep par Armée Syrienne Libre.
Il suit des stages de formation au journalisme auprès du «London Center for Media Strategies» en Turquie.
Quand Daesh fait son apparition dans la région d'Alep et commence à opprimer tout organe de presse, il est menacé de mort et retenu six mois par le groupe terroriste. Il est libéré à la faveur de négociations menées par la rébellion.
Louai Abo Aljoud a fondé son agence de presse à Gazientep, à la frontière syro-turque, en 2014 et a procuré plusieurs reportages à différentes chaînes de télévision dont Al-Arabiya.

Reem Fadel
: journaliste pour la chaîne Orient News.
Lorsque la révolution éclate, Reem Fadel, titulaire d'un diplôme de troisième cycle en littérature arabe, poursuit des études d'arts dramatiques tout en enseignant l'arabe à des étudiants étrangers à l'Institut Supérieur de Langues de l'Université d'Alep.
Elle participe aux premières manifestations qui ont lieu à Alep et lorsqu'en 2012 la ville est séparée en deux, son quartier se retrouve dans la zone sous contrôle du régime.
Bravant le danger, elle se rend régulièrement aux manifestations dans la partie libérée de la ville (Alep Est) et fait le choix de publier ses articles sur sa page Facebook sous son vrai nom.
Par ailleurs, elle fait du soutien auprès de femmes en difficulté en les aidant à monter de petits ateliers de couture et à commercialiser leur production. Elle fournit aussi des manuels scolaires à des enfants déscolarisés suite au bombardement ou à la réquisition de leur école.
Toutes ces activités étant considérées comme des entreprises terroristes par le régime, elle est arrêtée et torturée de décembre 2013 à février 2014.
Elle a finalement décidé de quitter Alep et la Syrie fin 2015 avec ses parents âgés pour les mettre à l’abri des persécutions du régime.Elle exerce actuellement le métier de journaliste à Istanbul.